mardi 16 octobre 2012

Revoir 1982 (16/31) : Star Trek II

LES HEROS SONT FATIGUES
Star Trek II, La colère de Kahn, Nicholas Meyer, USA, 1982


Il demeure en 1982 quelques traces d'un passé pas si lointain, mais qui semble décidément d'un autre siècle en ces early eighties... Ce film, Star Trek II, La colère de Kahn, en fait partie, et ce n'est pas le moindre de ses intérêts. Là encore, comme le symptôme du passage d'une époque à une autre, nous pouvons trente ans plus tard regarder ce drôle d'objet avec une pointe de nostalgie pour les enfants que nous étions alors, et une pointe d'ironie gentiment moqueuse pour l a naïveté sincère qui habite ce projet quelque peu « en retard ».




Quel film mainstream, à destination de jeune gens, pourrait aujourd'hui placer dans la bouche de l'un de ses personnages une réplique pareille : « Je te poignarde, je te poursuis parce que je veux te combattre, je vomis ma haine sur toi pour que tu meures ! ». Non, non, nous ne sommes pas chez Shakespeare ou un autre élisabéthain passionné de Revenge Tragedy, genre en vogue au XVIIème siècle anglais, nous sommes bien dans la seconde adaptation pour le grand écran de ce qui fut la série de science-fiction la plus suivie par le public des networks américains durant la décennie des sixties... Mais après tout, comme le rappelait hier le Chef de gare, nous sommes entrés quant à nous, enfants de la génération suivante, en cinéma avec des répliques comme : « j'ai senti votre odeur méphitique dès que je suis montée à bord », ou encore « Si c'est un vaisseau plénipotentiaire ou est l'ambassadeur? », dans un autre fameux film de SF venu cruellement rappeler son âge au Capitaine Kirk, vous aurez reconnu le Star Wars qui pour nous s’appelait encore en effet La guerre des étoiles...

Notre film du jour ne peut s'envisager sans son rapport à cette nouvelle série de science-fiction qui révolutionna le genre que Star Trek avait contribué à porter à l'écran, le petit puis le grand – mais qui existait depuis longtemps déjà dans la littérature pulp dont nous avons déjà parlé – le Space Opera. Des espaces intersidéraux, des croiseurs spatiaux, « de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion, des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser » - je vous laisse lire le post d’hier…-, un futur optimiste, un technicisme béat, des personnages simples et lisibles, des intrigues faisant la part belle à l'aventure et à la découverte, et enfin des effets spéciaux, des beaux, des grands, voilà à quoi l'on pourrait résumer ce genre né donc de cette série créée au début des années soixante, vingt ans avant cette deuxième tentative de passage au grand écran. La série nous racontait les aventures de l'équipage de l'Enterprise, croiseur spatial franchement militaire, dérivant dans les confins de l'espace, et tentant d'apporter toute la civilisation éclairée qui était la sienne aux différents mondes qu'elle rencontrait. Parmi les membres de cette équipe, tout le monde connaît le Capitaine Kirk, modèle de l'officieux courageux et entreprenant, pragmatique et sympathique, et bien entendu tout le monde connaît Spock, le Vulcain froid et logique, intelligence supérieure et curiosité acérée. Ces deux personnages, après l'affrontement des savants contre les militaires de la période de la Guerre Froide, venaient réconcilier les deux franges de la conquête américaine, désormais spatiale – et bien réelle avec le lancement du programme Mercury, puis Apollo, qui aboutira au pas célèbre de feu Armstrong sur la Lune. Ainsi Star Trek était l'Amérique confiante d'elle-même, confiante dans le monde, l'Amérique qui découvre les problèmes – parfois par hasard, à la manière de Ulysse tentant de rentrer chez lui – et les résout après les avoir affrontés. Rien n'est impossible, il suffit de s'y mettre !

Le succès incroyable de cette série donna lieu à un merchandising sans précédent. Non seulement en plus des six saisons télévisuelles, il y eut donc quatre ou cinq films pour le cinéma, mais aussi des novellisations, des comics, des figurines, tout y passa pour fabriquer un mythe, l'un des rares qui fut resté dans le crâne de nos contemporain – je suis prêt à parier que beaucoup d'enfants connaissent encore aujourd'hui Spock et consorts... Bien entendu, ce succès n'est donc pas sans évoquer cet autre succès, qui allait lui directement débarquer sur nos grands écrans à la fin des années 70 : l'affrontement entre les Rebelles et l'Empire galactique, et plus intimement entre Luke Skywalker, jedi impétrant, et son père, ancien chevalier jedi passé à l'ennemi et devenu le sinistre Dark Vador ! Là encore, la déclinaison en termes de merchandising fut démesurée, et enfonça tout à coup ce qu'avait jusque là pu être le phénomène Star Trek. Le passage de relais d'une génération à une autre pourrait-on dire. C'est oublier qu'un héritage n'est jamais chose simple – o tempora, o mores...

Star Trek II sort donc en 1982, soit un an après le second épisode de Star Wars, L'empire contre-attaque. Nous pourrions nous contenter de lire ce film à l'aune de son «descendant » sorti un an plus tôt. Si dans Star Trek, les héros sont le fer de lance de la Fédération Uni des Planètes, dans Star Wars, ils sont les rebelles à cet Empire galactique dont pourrait être issu un personnage comme Kirk. Et les rebelles de Khan, l'ennemi de Kirk dans le film de Meyer, abandonnés par le Capitaine pendant de longues années sur une planète des sables à demi-morte qui n'est pas sans rappeler la Tatouine de Star Wars, ont un accoutrement qui n'est pas sans évoquer l'apparence toute « fantasyste » des personnages de Lucas, dans toute la série. C'est que ces rebelles, qui cherchent à se venger de Kirk, appartiennent à une génération qui n'est plus celle de la série télévisée. Si Star Trek ne cesse de chercher ses codes du côté du film de guerre – le Capitaine en majesté sur sa passerelle commande son vaisseau comme un navire – et dans ce film notamment, avec le traitement de l'affrontement de deux vaisseaux spatiaux, climax de l’épisode, qui a tout d'une bataille navale, un nouveau genre s'est imposé dans le cinéma de science-fiction depuis quelques années, et qui va finir d'exploser en cette année 1982 : l'heroïc-fantasy, avec ses personnages qui relèvent du primitif, de l'indien pourrait-on dire, dans un mouvement de renversement des valeurs traditionnelles américaines. Ce genre, qui va faire du barbare littéralement son modèle, va également puiser son inspiration du côté du péplum, genre qui avait finit par achever le cinéma américain des années 60, souvenons-nous du Cléopâtre de Mankiewicz, parfaite expression de ce qu'était devenue la décadence hollywoodienne, à la fois comme sujet filmée, et comme objet filmique. Enfin la fantasy se réapproprie toute une tradition d'histoire médiévale, et au premier rang toute la geste arthurienne, ainsi que les mythes nordiques, pour proposer un regard sur le monde qui fait fî du « modernisme ». Ce goût pour la destruction de l'environnement narratif habituel, nous y reviendrons avec l'un des chefs d'œuvre de cette année 1982, le bien nommé Conan le barbare.

La fantaisie a donc envahi les écrans, et ces zélateurs du Kahn du titre de ce second épisode de Star Trek, en sont complètement issus. Ils sont littéralement des rebelles à l'ordre établi – de la même manière donc qu'ils semblent l'avenir du genre désormais... Il y a bien sûr un autre aspect de ce film qui ne peut qu'évoquer le film de Lucas un an plus tôt, et qui nous intéresse en l'occurrence, lorsque l'on parle d'héritage à propos de ce film en particulier - et plus généralement à propos de tout ce mois plongé dans le fantastique, cuvée 82 - c'est la question de la filiation. Ce n'est pas l'un des moindres rebondissements de ce film, que le moment où Kirk apprend, avec une sorte d'abattement dépressif, qu'il est le père d'un jeune homme qui travaille – avec sa mère – à un projet scientifique dénommé Genesis. Les choses sont transparentes : si dans L'Empire contre-attaque, la grande révélation du film est que Luke apprend qu'il est le fils de Vador, et que le père appelle le fils à régner avec lui sur la Galaxie, ce à quoi le jeune héros se refuse bien entendu, tout pénétré qu'il est de sa haine et de sa soif de vengeance – un peu à l'image d'un Kahn, d'ailleurs –, dans Star Trek II, c'est le père qui apprend qu'il a un fils, qui ne s'intéresse guère à lui, tout occupé qu'il est à lancer son projet permettant de créer de nouveaux mondes... Gene Roddendry, le créateur de Star Trek, ne pourrait pas être plus clair à l'égard de son fils spirituel, et néanmoins indifférent, Georges Lucas...

Ce motif du héros fatigué, dépassé par son époque, en proie au désir d'abandonner – tout le contraire du héros américain – est le vrai sujet du film. Au début du récit, Kirk n'est plus le Capitaine de l'Entreprise, mais le simple instructeur de jeunes recrues qu'il faut former et dont l'arrogance n'a pas de limite. Lorsqu'il comprend, après avoir été attaqué par le Kahn, qu'il vient de tomber dans un traquenard, c'est l'abattement qui l'emporte. Bien entendu, il se ressaisira, mais le trait principal de ce mythique personnage – et qui est bien vécu ainsi dans le film – c'est le doute. A quoi bon ? Ne suis-je pas trop vieux, trop largué par ce nouveau monde qui vient ? relayant par là même tout le doute que l'on peut avoir au sujet de Star Trek contre Star Wars.

La question de la reconnaissance filiale est donc au cœur de ce cinéma de science-fiction, qui dérive désormais vers la fantasy la plus baroque. Le fils de Kirk, s'il est encore scientifique, et durant un instant de malentendu dans le film, se réactive la vieille opposition entre savants et soldats, n'appartient pas vraiment lui non plus à la génération qui va désormais prendre le pouvoir. C'est que la science-fiction, va dorénavant quitter le champ de la science. 2001, l'Odyssée de l'espace ou Solaris s'éloignent dans l'espace-temps : désormais la science-fiction, ce sont des lasers et des explosions bruyantes dans l'espace, des chevauchées fantastiques entre des planètes et des nébuleuses, des vers monstrueux qui contrôlent la pensée – tout un bestiaire qui n'a plus rien à voir avec les conjectures même peu rigoureuses qui théoriquement sont à la base du monde de la SF. La mise en route de ce fameux projet Genesis, machine qui « donnera la vie à la matière », projet encore de SF s'il en est, apparaît donc comme le point d'aboutissement de toute une tradition scientiste et confiante. La dernière séquence du film éclaire cela, tout autant qu'elle conclue la question de la filiation du genre : Kahn, depuis le vaisseau adverse, le Reliant, dans un dernier geste de défi avant de mourir, a provoqué l'explosion de son propre vaisseau afin que l’onde de choc de celle-ci détruise l’Enterprise à son tour. Kirk, Spock et les autres doivent donc fuir le plus vite possible pour échapper à ce dernier piège mortel, mais, hélas, le moteur nucléaire de l'Enterprise ne répond plus, il est en « en avarie »… Il ne reste plus que quelques minutes avant le dénouement fatal, et nul être humain ne peut s’approcher du moteur accidenté, sa radioactivité l’ayant transformé en arme mortelle. Là encore, une comparaison peut être dressée avec le final de L’Empire contre-attaque. Dans le film de Lucas, Luke et la Princesse Leia, à bord du Faucon Millenium, cherchent à échapper avec l’énergie du désespoir à la flotte impériale à leurs trousses, et ne parviennent pas à passer en « vitesse-lumière », seul moyen de semer leur poursuivant. Un croiseur se rapproche de leur route, ils n’ont plus que quelques instants avant le dénouement fatal. Mais là où Star Trek II parvient à sauver ses héros en sacrifiant l’un d’eux, et lequel !, Spock lui-même, qui, Vulcain et donc non-humain, parvient à pénétrer le moteur radioactif, et à le réparer avant de tomber en agonie sous les yeux impuissants de ses camarades, et de son meilleur ami, le Capitaine Kirk, une fois encore en situation de faiblesse totale, en pleine « sénilité » pourrait-on dire, dans L’Empire contre-attaque, c’est un petit robot qui de manière facétieuse répare presqu’accidentellement le Faucon Millenium et sauve les héros. D’un côté, la mort de l’ami cher, depuis toujours présent, et sacrifié par l’élément même qui permet au monde de fonctionner, de l’autre, une résolution joyeuse et simple.

Ainsi, même les héros de Star Trek finissent par payer leur tribut au « modernisme », et rejoignent ainsi notre monde, à la fois si technique et si équivoque : ce qui nous sauve est aussi ce qui nous perd. A l’ultime instant, Kirk, Spock et les autres se souviennent qu’ils font partie d’un monde bien réel, où la mort est au bout du chemin. L’une des dernières répliques de Kirk est éloquente : « Je me sens jeune, je me sens jeune », à nouveau pourrait-on dire. C’est que cette expérience de l’humanité est bien celle de l’envie de vivre, encore et toujours.

Le merveilleux de Star Wars, ou également de Dune, dont la belle adaptation de Lynch reste souvent sous-estimée, nous renvoie à des univers qui ne sont pas les nôtres, quand cette fin de Star Trek II nous enjoint à penser que nous sommes peut-être quelque part loin de la Terre, mais bien dans le même univers. Le cercueil de Spock parvenant jusqu’à la planète fécondée par Genesis comme dernière image du film nous le signifierait presque : nous avons maintenant le choix d’un monde qui n’a plus rien à voir avec le nôtre, ou, au contraire, d’un monde dans lequel le jeu de la vie et de la mort, sujet prométhéen par excellence de la science-fiction moderne depuis le Frankenstein de Shelley, continue d’être d’actualité. Le choix de l’utopie ou de la dystopie, l’alternative même de la science-fiction de ces années-là, entre L’Empire contre-attaque et Blade Runner – avec ce Star Trek comme entre-deux. Qui sortira du cercueil de Spock ? Vador ? Batty ?

Sinon, on peut aussi juger que globalement, le production design de ce film a très bien vieilli, et supporte au moins autant la comparaison que la série de Lucas…

6 commentaires:

  1. ... avec un petit bémol pour Khan, sa coiffure digne d'un fan de Mötley Crue ou Poison, son gants qu'il n'ôte jamais, ses sbires qui ont l'air de sortir d'un cours d'aérobic, autre tendance lourde de l'époque.

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  2. Il ne faut pas oublier que Kahn, adeptes des théories eugéniques, est originaire des années 90, qu'il a roupillé dans l'espace 300 ans, a été exilé sur une planète par Kirk, planète qui a dérivé de son orbite et est resté 25 ans à enrager sur un caillou désert. Il a passé 25 ans à lire Moby Dick, le Roi Lear et la Bible (ouvrages présents dans sa collection) et ses hommes et lui ne s'habillent que de trucs de récup' genre Emmaus de l'espace. Même Moïse serait déglingué par un tel traitement et serait peu up-to-date. Il n'en reste pas moins que les acteurs ayant joué les membres survivants de son équipage étaient alors en grande partie des chippendales : à quoi tient la vision des hommes parfaits...

    Ma joie est grande de lire une critique de Star Trek II, film plus comic book que le premier long long-métrage (Je suis actuellemnt en train de les revoir pieusement un par un en blu-ray), parce qu'elle existe (ce n'est pas si fréquent) et parce que son optique est la plus pertinente que j'ai pu lire. Cette optique ne tourne pas autour du glorieux poitrail de Kahn (poitrail pour lequel j'éprouve néanmoins une sincère fascination). Le premier titre de ce Star Trek était "The undiscovered country", cad la mort. Les producteurs ont évidemment tiqué et n'ont pas prévenu le metteur en scène de leur changement de titre, "Return of Kahn" inspiré de Star Wars, un peu trop, donc changé ensuite en "Wrath of Kahn".

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  3. Remarques très avisées sur les origines du goût de Khan pour les répliques grandiloquentes. Excellent.
    J'ai découvert entre-temps que l'exil de Khan avait fait l'objet d'un épisode de la série originelle, dont le titre m'échappe. C'est donc une véritable suite, ce que j'ignorais.

    il y aurait mille et une chose à dire sur Star Trek- les films de cinéma, il n'est pas impossible d'imaginer faire un Multi-feature à trois, quand tu auras fini ta révision religieuse, à laquelle nous te convierons volontiers.

    A la lecture du premier titre, je comprends mieux le sacrifice final de Spock et l'orientation du 3eme film.

    J'aime beaucoup Star Trek II, qui représente hormis ses qualités distractives indéniables une vraie date dans l'histoire de la SF de cinéma, d'une certaine façon, c'est un film, après le premier se rêvant comme un 2001 grand public (le film est largement moqué pour sa lenteur et sa prétention, je le trouve personnellement grandiose et quasi-liturgique) qui prend acte de la suprématie Lucassienne et plie le genou devant Star Wars. le conflit des deux "franchises" finira par avoir raison de Star Trek, qui représenta pourtant, jusqu'à l'apparition de la passionnante nouvelle série Galactica- la seule alternative à la SF Western chère à Georges.

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  4. L'épisode en question est "Space seed" (quel titre !!) et c'est un épisode de la première saison (1967) avec déjà l'affriolant Ricardo Montalban.

    Ils ont repris le titre "The undiscovered country" (référence à un passage de Hamlet parlant de la mort avec cette expression imagée, si mes souvenris sont bons) pour le 6ème (et dernier) volet des personnages originaux, mais là, ça signifie aussi la paix future avec les klingons, ainsi que son sens premier, d'où la naïve et très belle fin de cette saga signant la retraite forcée et la mort tranquille des personnages trop vieux et décalés sous le signe de Peter Pan : "Seconde étoile à droite et tout droit jusqu'au matin" dit Kirk comme dernière destination (en français, ils ont totalement escamoté cette référence et mis Corneille dans le dialogue final de Kirk): d'où leur désobeissance finale et l'entrée dans l'univers de la fiction via Peter Pan (Curieusement ça me rappelle des séquences de la fin du "Black dossier" d'Alan Moore et de O'Neill pour la manière de faire disparaître et d'immortaliser des perosnnages).

    Quant à la suprématie lucassienne, même si je reste dubitatif (J'ai complètement échappé à Star Wars), il est vrai que l'influence est véritable dans certains détails, voire dans de gros détails et péripéties. Mais qui s'est inspiré de qui au départ ? J'imagine que c'est un vaste débat, probablement stérile et beaucoup labouré. Mais il est clair que le "reboot" de Star Trek en prend acte (pour rester poli).

    D'accord avec toi pour le premier Star Trek, spécialement dans sa version director's cut.

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  5. Que Star Wars ait influencé Star Trek II, ça crève les yeux. Il n'y a qu'à voir le changement de registre imposé entre le 1 et le 2.

    J'ai vu récemment l'épisode de la série avec Khan. Rigolo. ça souffre quand même des manques de moyens:il n'y a pas un seul extérieur. Je crois que si la romance entre Khan et l'historienne a vieilli sur la forme, elle reste vivante, au fond. Mais comme presque tous les épisodes de cette série, le rythme de développement de l'histoire est très difficile à admettre pour nous. D'autant plus quand tu regardes ça sur un grand écran, sans coupure publicitaire, bref dans un contexte inimaginable pour les créateurs de la série.

    Mais ces films Star Trek sont passionnants, et j'aimerais beaucoup y revenir ici même.

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  6. Sans Star Wars, il n'y aurait même pas eu de premier film "Star trek", qui aurait été une nouvelle série télé mêlant quelques anciens avec d'autres personnages. Le premier a très bien marché mais a coûté une fortune et a été reçu assez diversement, donc le deux devait être plus mouvementé et coûter beaucoup moins cher.

    Les films sont passionnants car ils changent de registre arbitrairement selon les épisodes et les caprices de tel ou tel ou les caprices du box office (on a jamais vu ce qui était suggéré dans le 4ème épisode : la naissance d'un bébé Spock), ils ne sont pas autant liés entre eux que les star wars (bon, le 3ème avec les peluches ewoks...)

    La série télé "Star Trek" était clairement fauchée vu ses ambitions, j'ai eu le vice de lire quelques livres et autobiographies racontant les tournages pas piqués des hannetons ; les extérieurs se sont faits plus rares au fil des saisons. Et qui ferait maintenant des entités extraterrestres volantes avec du faux-vomi ?





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