Pour peut qu'on le
soumette à l'analyse, le plaisir que l'on éprouve à la vision de
cet improbable film finlandais, nous oblige à accepter une évidence
surprenante : notre euphorie est totalement similaire à celle
provoquée par ces films familiaux des années 80, qui, en une
poignée d'années marquèrent pourtant d'un empreinte indélébile
et inimitable le cinéma de divertissement grand public.
mercredi 26 décembre 2012
mercredi 19 décembre 2012
62 - From Hell, les frères Hughes, USA, 2002
Voilà un film dont j’ai bien du mal à penser quelque chose… Fin d’année, fatigue, et indifférence relative durant les deux heures d’images à la fois construites et pourtant lisses… Je n’aime ni ne méprise ce film saugrenu qui ne semble pas exactement savoir où il va. Mais essayons d’avoir de l’empathie à défaut de pertinence quant à cet objet singulier.
mercredi 12 décembre 2012
61- Troll Hunter (Trolljegeren)- André Øvredal- 2010- Norvège
Le cinéma de genre a
cela de paradoxal que son existence dépend du maintien d'un certain
niveau quantitatif de production, qui, s'il est trop haut provoque
une lassitude du spectateur et aboutit à un résultat parfaitement
contre-productif.
Si le plaisir de
l'amateur provient de la permanence de codes établis par des œuvres
fondatrices, son renouvellement n'est possible que par la subversion
de ces codes, qu'elle soit respectueuse ou profanatrice.
mercredi 5 décembre 2012
60 - Renaissance, Christian Volckman, France – Royaume-Uni -Luxembourg, 2006
Le cinéma de genre, et dans celui – élargi – qui nous intéresse, reste en France relativement marginal. Question d’histoire et de culture : le cinéma, s’il est en France, l’indéniable 7ème art issu de la politique des auteurs et qui possède ses chapelles critiques, ses communautés de fidèles et ses espaces consacrés – les fameux cinémas labellisés « art et essai » - n’en demeure pas moins, par ailleurs, un objet de consommation courante à la destination télévisuelle inscrite dans ses modes de production même. Ce cinéma industriel français, s’il n’a évidemment pas la force de frappe financière et marketing du cinéma « mainstream » hollywoodien, fonctionne tout de même sur les mêmes codes et les mêmes enjeux : un public-cible le plus large possible, un « produit » susceptible de remplir les attentes dudit public, des coûts de production qui sont sans commune mesure avec l’objet produit, mais corrélés à l’exploitation financière que l’on suppose pouvoir tirer de ce produit, un matraquage publicitaire dont l’un des vecteurs principaux reste la télévision.
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